Quelle destination pour Pjanic ?
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PANORAMIC |
Pisté par les plus grosses formations européennes, Miralem
Pjanic devrait rester en France la saison prochaine. Mais l’identité de
l’heureux élu reste à déterminer. La bataille s’annonce rude pour l’une
des dernières pépites de la Ligue 1. Le milieu offensif messin Miralem Pjanic est sous contrat jusqu’en
2010. Mais son départ l’été prochain ne fait désormais plus aucun
doute. Il ne reste plus qu’à connaître sa future destination et le
montant de l’opération. Mais dans les deux cas, les dirigeants lorrains
devraient avoir l’embarras du choix. De son côté, le joueur a déjà fait
part de sa préférence pour une nouvelle aventure au sein du championnat
de France. Ainsi, l’Olympique de Marseille, via José Anigo, se serait
positionné auprès de l’entourage du joueur. Il faut dire que le
directeur sportif phocéen est un ancien coéquipier de l’Allemand Karl
Heinz Foster, aujourd’hui agent de Miralem Pjanic.
Mais la concurrence, et notamment celle de l’Olympique Lyonnais,
s’annonce rude sur ce dossier. Les sextuples champions de France
seraient fortement intéressés par le jeune Messin. Le président
rhodanien Jean-Michel Aulas pourrait prochainement rencontrer son
homologue messin Carlo Molinari pour évoquer le sujet. Lens, Bordeaux,
Nancy, Saint-Étienne (qui s’est récemment positionné) et Paris seraient
également de la partie mais avec une bonne longueur de retard.
La préférence de Miralem Pjanic, tout juste dix-huit ans, irait donc
vers une nouvelle expérience en France. Mais les sirènes étrangères se
feraient également pressantes. Les plus grosses formations européennes
(Arsenal, Manchester United, Chelsea, Inter Milan, Milan AC, FC
Barcelone, Valence) se sont déplacées pour suivre le jeune Messin
depuis le début de la saison mais Miralem Pjanic aurait surtout la cote
auprès de formations du standing de Naples, Schalke 04, Wolfsburg
(Félix Magath est un fan de la première heure), la Fiorentina (qui l’a
supervisé face à l’Olympique de Marseille) et Fenerbahçe. Des clubs
qui n’auront aucune difficulté à s’aligner sur les exigences
financières des dirigeants messins mais cela ne pourrait pas suffire à
convaincre le joueur. Une fois n’est pas coutume, les équipes
françaises semblent avoir les cartes en main pour retenir pendant
encore quelques mois encore l’un des prodiges du championnat de France.
A elles de jouer.